Accueil Actualités Revêtements PVD et DLC : quelles différences et quels usages ?

Dépôt sous vide

Revêtements PVD et DLC : quelles différences et quels usages ?

29 septembre 2025

Dans des secteurs exigeants comme l’aéronautique, le médical, l’automobile ou encore l’outillage, les revêtements de surface jouent un rôle déterminant dans la performance et la durabilité des pièces. Ils permettent d’améliorer la résistance à l’usure, de limiter les frottements ou encore l’adhérence des produits à la surface des pièces traitées. Parmi les solutions les plus performantes proposées aux industriels, figurent les revêtements issus des technologies PVD et DLC, deux procédés aux caractéristiques bien distinctes. Comprendre leurs différences et leurs usages spécifiques est essentiel pour choisir la solution la plus adaptée aux contraintes de chaque application industrielle.

PVD et DLC : deux technologies aux principes distincts

Le revêtement PVD, pour Physical Vapor Deposition, repose sur un procédé de dépôt sous vide qui permet d’appliquer une couche métallique ou céramique sur une pièce. Cette couche, extrêmement fine et homogène, offre des propriétés de dureté et de résistance remarquables tout en apportant un rendu esthétique de qualité.

En comparaison, le revêtement DLC, ou Diamond-Like Carbon, s’apparente à un dépôt de carbone amorphe dont les propriétés s’approchent de celles du diamant. Il se distingue notamment par un coefficient de frottement extrêmement bas et une excellente résistance à l’usure.

La comparaison entre PVD et DLC met en lumière des différences majeures : le PVD se démarque par sa capacité à résister à de très hautes températures sous fortes contraintes, tandis que le DLC excelle dans les applications nécessitant un faible coefficient de frottement, en l’absence de lubrification ou lorsque celle-ci est impossible.

Les avantages spécifiques des revêtements PVD

Le recours au procédé PVD permet d’obtenir des revêtements qui résistent particulièrement bien aux conditions extrêmes. Les pièces traitées par cette technologie conservent leurs propriétés même lorsqu’elles sont soumises à des températures élevées ou à des environnements agressifs. Cette robustesse en fait un choix privilégié dans l’aéronautique pour le traitement des turbines, dans l’automobile pour des composants de transmission, ainsi que dans l’outillage industriel où la précision et la résistance à l’usure sont cruciales. Lorsqu’il s’agit de comparer PVD et DLC, il est important de noter que le PVD offre une large palette de finitions et de couleurs, ce qui représente un atout supplémentaire dans certains secteurs, notamment le médical et le luxe.

Les atouts des revêtements DLC dans les applications industrielles

Le revêtement DLC, quant à lui, s’impose comme une solution de choix dans les environnements où la réduction du frottement est primordiale. Sa dureté très élevée et son coefficient de frottement extrêmement bas limitent les pertes d’énergie et prolonge la durée de vie des pièces en mouvement fortement sollicitées.

Cela en fait un allié de taille pour l’industrie automobile, où il est largement utilisé sur des composants tels que les poussoirs hydrauliques, les arbres à cames, les tiges de soupape ou encore les segments de piston. L’aéronautique, le secteur des machines spéciales, la robotique par exemple l’utilisent pour les organes de transmission notamment, lorsque les vitesses et les charges sont élevées tandis que la lubrification est limitée, voire inexistante. Dans le domaine médical, le DLC permet de traiter des instruments nécessitant une précision extrême et un comportement autolubrifiant. Enfin, le secteur de la plasturgie utilise couramment les revêtements DLC en raison de leur dureté élevée, combinée à des propriétés de glissement et d’anti-adhérence intéressantes. Lorsqu’on étudie la question PVD vs DLC, il apparaît que le DLC est particulièrement adapté aux applications où les contraintes mécaniques et la nécessité d’une lubrification sèche sont dominantes.

PVD vs DLC : quel revêtement choisir selon les besoins ?

Le choix entre ces deux solutions dépend essentiellement des contraintes d’utilisation des pièces concernées. Les conditions de température, la nature des frottements, l’exposition à la corrosion ou encore la nécessité d’une finition de surface spécifique sont autant de paramètres à prendre en compte. Ainsi, un composant destiné à évoluer dans un environnement à haute température sera plus volontiers traité par un revêtement PVD, tandis qu’une pièce soumise à de fortes contraintes de frottement et nécessitant un comportement autolubrifiant trouvera un intérêt certain dans un dépôt DLC. L’analyse comparative entre le PVD et le DLC doit toujours être menée en tenant compte du cahier des charges de l’application finale, car ces deux technologies présentent des complémentarités qui peuvent également être exploitées dans certaines configurations hybrides. Il existe, par ailleurs, non pas un mais de nombreux types de revêtements différents PVD et DLC, chacun d’entre eux étant développé pour une application privilégiée.

Comparer PVD et DLC revient à évaluer des technologies aux propriétés distinctes mais souvent complémentaires. Là où le PVD se distingue par sa résistance aux hautes températures et ses qualités esthétiques, le DLC s’impose par son faible coefficient de frottement et sa capacité à limiter l’usure. Le choix du bon revêtement repose sur une analyse fine des contraintes de l’application et sur l’accompagnement par un partenaire de confiance tel que le groupe Thermilyon. Cette expertise permet de garantir un traitement parfaitement adapté aux exigences de chaque secteur industriel et de maximiser la performance et la durée de vie des pièces.

Nos ressources

Fiche technique Injection Plastique

Fiche technique Traitements Duplex

Fiche technique Sulfonitrocarburation

Fiche technique Trempe superficielle

Fiche technique des alliages aluminium

Voir toutes nos ressources